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Qui sommes-nous ?

Le collectif Regards de la jeune génération sur les mémoires franco-algériennes s’est doté, après de longues réflexions, d’une structure associative. L’association Jeunesses et mémoires franco-algériennes doit permettre entre autres au groupe d’assurer plus efficacement sa contribution à la création de l’Institut que nous réclamons dans nos messages et de lui donner les moyens d’organiser et de financer ses projets sur tout le territoire français.

Nous sommes un groupe de jeunes de 18 à 35 ans, composé de ceux qui s’intéressent à l’histoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, désireux de contribuer à une meilleure connaissance de ce moment clé de notre histoire, qui a laissé des traces profondes sur la société dans laquelle nous vivons. Nous attendons des paroles et une politique publique qui permette de surmonter les blessures du passé pour construire un avenir commun, respectueux de toutes les mémoires.

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Suite à la publication en juin 2021, du rapport de Benjamin Stora « Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie » commandé par le Président de la République, nous avons été contactés par Cécile Renault, directrice pour le projet mémoire de la colonisation et guerre d'Algérie auprès de l'Elysée, et nous nous sommes réunis, pour construire un dialogue des mémoires, réfléchir, échanger et d’apporter notre vision sur l’apaisement des mémoires franco-algériennes. Le résultat de notre travail se présente sous forme de messages, adressés au Président de la République.
 
Nous étions un groupe de 15 jeunes adultes, âgés entre 18 et 35 ans, étudiants ou dans la vie active, d’horizons variés mais ayant tous un lien familial avec cette histoire. Nos grands-parents ou arrières grands-parents ont été combattants indépendantistes, appelés, harkis, rapatriés, pieds-noirs, juifs d’Algérie, militaires français ou encore membres de l’Organisation Armée Secrète (OAS).

Nous sommes tous animés par la même volonté : apaiser ces mémoires, les reconnaitre dans leur singularité, panser les plaies encore présentes dans notre société et œuvrer à la réconciliation et à la construction d’un futur partagé pour les nouvelles générations.
Ces valeurs que nous portons et partageons ont été le socle et le fil rouge de nos messages, rédigés au cours de nombreuses séances de travail selon cinq thèmes, tous en lien avec le rapport de Benjamin Stora et qui seront abordés en détail dans les pages suivantes : l’enseignement, la création d’un musée / institut, les témoignages, les lieux de mémoire et les échanges entre jeunes, ainsi que les figures et gestes symboliques.

Découvrir nos messages
à destination du Président de la République

Notre histoire

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Nos valeurs

Ce groupe est un lieu de respect de chaque mémoire, un lieu de coexistence pacifique entre toutes. Notre action, par la force des choses et quelles qu’en soient les nombreuses formes, a donc pour résultat premier de montrer qu’il est possible, aujourd’hui, d’avancer ensemble avec  nos héritages mémoriels parfois contradictoires. 
 
De ce point de vue, notre démarche illustre notre philosophie et inversement. Nous sommes un exemple et à ce titre devons toujours être à la hauteur de cette exigeante mission. Nous sommes la preuve vivante d’un apaisement possible.

Nos missions

L’association a pour objet de favoriser la création d’une institution publique dédiée à l’histoire et aux mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie et de contribuer à son fonctionnement. À cette fin, elle peut notamment organiser des rencontres, des débats, des projets audiovisuels, culturels ou pédagogiques, des publications, des voyages, des formations.
 
Les missions de l’association sont donc plurielles et se déclinent en un large éventail  d’actions. Car même si le rôle de l’association,  se résume à participer à la construction de l’Institut, aller dans ce sens, suppose d'organiser toute action qui nous paraîtrait utile et pertinente dans le large cadre de l'apaisement ces mémoires en France, la reconnaissance de ces mémoires dans leur singularité, le travail pour panser les plaies encore présentes dans notre société et le travail pour la réconciliation et à la construction d’un futur partagé pour les nouvelles générations, ici-même en France et entre la France et l'Algérie. 
 
Ainsi, les missions l'association peuvent se décliner de cette manière : 
 
LA TRANSMISSION CULTURELLE

  • Au travers de témoignages et de réunions publiques

  • En créant des espaces de rencontre et de dialogue (réunions et ateliers)

  • En organisant et en participant à des événements 

 
LA FORMULATION DE PROPOSITIONS AUX INSTITUTIONNELS 
concernant différents champs d’actions tels que la création d’un institut en lien avec la jeunesse, l’éducation, la culture, ou encore la transmission de cette histoire. 
 
LA PARTICIPATION AU DÉBAT PUBLIC 

  • Un rôle d’alerte au regard des actualités nationales en lien avec nos thématiques

  • Les partenariats que nous nouons avec d’autres associations et institutions pour des opérations ponctuelles ou régulières.

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Télécharger notre Rapport d'Activités 2022-2023

Notre bureau

Jeunesses et mémoires franco-algériennes compte environ 30 membres, parmi elles et eux, 6 assurent des fonctions de coordination. Les postes sont renouvelés tous les ans et l'association veille autant que possible au respect de la parité et de la représentation mémorielle.

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